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« COMMENT EVITER ET SORTIR DES BLESSURES INTERIEURES » Ruth 1 : 1 – 21, Luc 4 : 14 – 18

  1. Définition :

Les blessures intérieures sont des séquelles internes causées par un ou plusieurs événements ayant provoqués des chocs douloureux. (Ps 109 : 22-25, Ruth 1 : 1-21). Elles atteignent la profondeur de notre être et nous enlèvent la paix du cœur et même l’amour du prochain ou de soi-même jusqu’à rendre l’esprit de l’homme captif.

Elles consistent en toutes sortes des chocs que notre être intérieur subit dans le conscient et refoule dans le subconscient de la période prénatale à ce jour.

Exemples :

- La blessure intérieure d’Absalon causée par l’inceste d’Ammon son frère (2Sam 13) ;

- La révolte d’Absalon contre son père David a causé à ce dernier une blessure intérieure. (2 Samuel 15 à 2 Samuel 18) ;

- Naomi se nomma Mara suite aux blessures connues à Moab (Ruth 1, 1-22).

  1. Quelques causes
  1. A. Les chocs ou les déceptions d’ordre affectif
  • Le rejet ou l’abandon d’un enfant par ses parents ou par l’un d’eux ;
  • Le décès des parents ou de l’un d’eux ;
  • Un enfant maltraité par la marâtre à sa mère, pensera toujours à sa mère et aura obligatoirement les blessures intérieures ;
  • La perte d’un être cher, sur qui peut être était fondée tout espoir ;
  • Une grossesse non-désirée par l’un des conjoints peut affecter l’enfant ;
  • Un avortement forcé mais raté peut aussi affecter l’enfant ;
  • Un enfant qui ignore ses parents c’est-à-dire dont on le lui a caché ;
  • La stérilité dans un mariage stable (cas de Rachel, Sarah, Anne, etc) ;
  • Le divorce des parents peut affecter les enfants ;
  • Le refus de la paternité (=càd cas de grossesse refusée par son responsable);
  • Le mauvais traitement infligé aux enfants par les parents ou autres membres de la famille ;
  • La perversion sexuelle dans la famille (Ex. Inceste) ;
  • Le viol ;
  • La rupture sans cause des fiançailles ou d’une amitié ;
  • La trahison d’un intime ou encore une ingratitude manifestée par un intime ;
  • Les échecs sexuels dans le couple ;
  • Le célibat prolongé.
  1. B. Les échecs scolaires, professionnels et sociaux
  • Les échecs scolaires ou académiques dus au manque de soutien ;
  • Les échecs causés par le mauvais comportement d’un parent ;
  • Le manque d’un bon standing de vie (Matth. 6 : 25 – 34, Prov. 23 : 4 – 5) ;
  • Les échecs professionnels à cause de l’ingratitude de métier ;
  • Le mauvais salaire, le manque de promotion, le manque de gratitude et d’appréciation pour les services rendus,… ;
  • Certaines appellations telles que sentinelle, domestique, boy, planton, etc. ;
  • Rang des amis avec qui on a évolué ensemble (avancé plus que toi) ;
  • Le chômage prolongé.
  1. C. La culpabilité personnelle (1 Thessaloniciens 5 : 23)

La culpabilité personnelle est l’effet d’être personnellement responsable ou co-responsable d’une faute commise causant ainsi du tort au prochain, d’une manière ou d’une autre (ex. Cas de Judas dans la trahison de Jésus-Christ). Quelques cas nous sont proposés, notamment :

  • Éprouver un sentiment de malaise ou de regret devant son propre aspect physique ou celui de son conjoint considéré de laide par l’entourage ;
  • Se sentir responsable d’un échec scolaire ou académique à cause d’un comportement non contrôlé ;
  • Avoir du ressentiment après un acte posé d’une façon irréfléchie (ex. acte sexuel) ;
  • Les remords après l’acceptation d’un mariage conclu par commission ou sous pression familiale, ou de soi-même pour un intérêt matériel (Absence d’un véritable amour) ;
  • Une fille déflorée par un membre de sa famille, ou ayant des relations sexuelles non consentantes avec quelqu’un de sa famille et se trouvant dans l’impossibilité de l’accuser, se replie sur elle-même et subit le poids de la blessure intérieure ;
  • Les péchés des parents peuvent lier les enfants et être la cause de blessures intérieures pour ceux-ci (Ex. 20 : 5-6 ; 34 : 6 – 7) ;
  • Se sentir auteur ou co-auteur de la mort ou de la souffrance de quelqu’un, de la perdition de quelqu’un directement ou indirectement ;
  • La stérilité comme conséquence de ses propres dérèglements sexuels. Exemple : Avortements antérieurs provoqués.

Cependant, il ressort que les blessures intérieures sont à la base de beaucoup de maladies dont souffrent aujourd’hui plusieurs personnes, communément appelées « maladies psychosomatiques ».

LES MALADIES PSYCHOSOMATIQUES

  1. Définition

Les maladies psychosomatiques sont des troubles organiques provoqués par des blessures intérieures se manifestant au niveau du corps, de l’âme et de l’esprit.

Ce sont également des effets logiques des chocs émotionnels (soucis). Elles sont incurables par des moyens thérapeutiques. Seul Dieu est capable de les traiter (Matt 6 : 25 – 34 ; Luc : 4 : 14 – 18 ; Prov. 23 : 4 – 5 ; 30 :7 – 9).

Plusieurs auteurs affirment que les soucis sont motivés par le diable pour nous détruire car ils font disparaître la paix intérieure chez l’homme. Celui-ci nous fait croire que point de solution pour nous, ce qui entraine d’autres dans des cas de suicide (cas de Judas). Alors que Dieu peut nous secourir et nous pardonner (cas de Pierre).

Cependant, des études menées justifient également que dans certains cas l’homme en est lui-même l’auteur, généralement au refus de se contenter de sa position et le désir de vite réussir afin d’être vu et apprécier par le monde (orgueil).

  1. Au niveau du corps

Quelques symptômes nous attestent les maladies psychosomatiques dans la vie d’une personne. Ceci peut se manifester à travers plusieurs maladies dont nous citons quelques-unes :

- le manque d’appétit, les vertiges, l’estomac, la gastrite, l’insomnie, l’amaigrissement, les fortes fièvres, les courbatures, le vieillissement précoce, l’hypertension, l’hypotension, l’amnésie, les palpitations cardiaques, les troubles respiratoires (asthme, bronchite), les troubles des règles chez la femme, la frigidité changeant ainsi la douceur de la femme en agressivité, la stérilité, l’avortement, l’accouchement prématuré, les hémorragies, la peur subite et terrible provoquant souvent la diminution des globules blancs, et qui est à la base des signes faisant croire aux symptômes du Sida.

  1. Au niveau de l’âme (3 Jean 2)

L’âme est le siège des sentiments, des émotions et de la volonté humaine, de l’intelligence, de la mémoire, de l’association d’idées et des phénomènes qui forment le psychique. Et quand l’âme est atteinte ou affectée, cela entraîne souvent l’affectation du corps. Elle est susceptible d’être affectée et entraîner des troubles au niveau des facultés mentales.

Exemples :

- L’amnésie (perte partielle ou totale de la mémoire entrainant l’oublie) ;

- La dépression nerveuse ;

- La débilite mentale, la folie, etc. ;

- La schizophrénie = maladie mentale caractérisée par une conduite paradoxale par rapport à la réalité basée sur les utopies (des rêveurs) ;

Parmi les victimes de ces maladies, on compte beaucoup d’enfants abandonnés à eux-mêmes par la société. Cas des orphelins, les marginalisés, les délinquants juvéniles, les faseurs, les kuluna etc.

Retenons que les blessures intérieures constituent généralement des portes d’entrée du diable dans la vie de l’homme et qui se comportera par la suite comme un maître dans sa maison. Et personne dans cet état de blessures intérieures ne peut vivre le progrès dans sa vie physique ou spirituelle.

  1. Au niveau de l’esprit

Quand l’esprit est atteint, ce dernier devient victime des sentiments et comportements négatifs :

- la colère, la haine, la peur, la rancune, la mélancolie, la vengeance, la timidité, la honte, l’hypocrisie, l’orgueil, la jalousie, l’animosité, l’incrédulité, l’insensibilité au pardon, le manque de pitié, la révolte, la non-tolérance, les agissements prohibés comme : le viol, le vol, le mensonge, la haine, le banditisme, etc.

- La dépression nerveuse qui peut pousser au meurtre et au suicide, le dérèglement du raisonnement.

- Très souvent quand l’esprit est affecté, on n’a pas non plus de succès dans tout ce que l’on peut entreprendre dans sa vie. On se sent en défaillance devant les épreuves de fois même sans les avoir affrontés (examen scolaire, académique, professionnel, accouchement,…). Par contre, un esprit bien entretenu donne la santé aux muscles et aux os, car Dieu prend soin de tout (Proverbes 3 : 5 – 6).

Plusieurs études ont démontré que beaucoup de maladies psychosomatiques avaient pour origine les blessures intérieures. Cependant, nous constaterons dans la vie pratique, que le pardon joue un rôle important dans la guérison tant des blessures intérieures que des maladies psychosomatiques, et cela, dans la vie de l’offensé comme de l’offenseur. Cela appelle de notre part d’avoir la culture de pardon.

AVOIR LA CULTURE DU PARDON – Jean 8 : 1-11, Matthieu 6 : 12

Le pardon est une exigence divine. Il est difficile qu’il n’arrive dans le parcours de l’homme des scandales. Le pardon engage toujours deux parties : l’offenseur et l’offensé. Cependant, il faut tout de même savoir pardonner et avoir la culture de savoir demander pardon (=humilité), car bien de gens ne demandent jamais pardon malgré le tort causé à son prochain ; ce qui bloque plusieurs processus dans l’épanouissement de leur vie tant physique que spirituel (Luc 17 : 1 – 4 ; Matt. 6 : 12 ; 16 : 19 ; 18 :23 – 35).

  1. Définitions
  • Le pardon est une exigence divine (Mat 6, 12 ; 18 : 21-35) ;
  • Le pardon affermit et transforme nos relations avec les hommes et Dieu (Rom 12, 18)
  • Le pardon rend plus efficace notre prière (Marc 11 : 24-26, Héb. 12, 14) ;
  • Dieu nous pardonne de la manière dont nous pardonnons les autres (Mat 6, 12)
  • Le pardon est une puissance qui libère :
    • Le pardon libère l’action du Saint Esprit ;
    • Le pardon nous libère de tout fardeau de nos ennemis (Luc 6 : 35 – 36) ;
    • Le pardon libère de la culpabilité et du ressentiment (1Jean 3 : 15) ;
    • Le pardon nous donne la paix et la sérénité (Colossiens 3 : 12-13) ;
    • Le pardon épargne notre génération de la condamnation (Exode 20 : 5-6).
  1. Comment pardonner ou bénéficier du pardon de son prochain
  • Dieu exige de notre part l’humilité en demandant pardon dès que nous nous reconnaissons fautifs (Matthieu 18, 21 – 35) ;
  • Savoir accorder le pardon dès que cela nous est demandée (Matt. 5 : 23-24 ; 18 : 21-35 ; Marc 11 : 25-26) ;
  • Celui qui pardonne, doit oublier l’offense de son frère et le considérer comme s’il ne vous a jamais offensé. Cela nécessite donc un esprit d’amour et de vérité (Esaïe 43, 18 ; Col 3 : 13-14 ; 1Cor. 13 : 1-7) ;
  • Celui qui pardonne ne considère vraiment pas sa raison (Rom. 12 : 19-21) ;
  • Celui qui pardonne en oubliant ne rappelle pas sur le fait passé c’est-à-dire qu’il oublie totalement et définitivement (Esaie 43 : 25) ;
  • Il est de fois nécessaire en pardonnant, de chercher aussi à déceler les causes qui ont concouru au scandale, parce qu’il se pourrait d’être offensé suite à son propre comportement incontrôlé (Matt. 7 : 3-5 ; 18 : 32-35) ;
  1. Est-il vraiment facile de pardonner ?

Pas du tout. Mais il faut solliciter l’aide de Dieu par la prière.

COMMENT EVITER ET SORTIR DES BLESSURES INTERIEURES

Seul Christ qui peut guérir les blessures intérieures (Luc 4 : 14 – 18). Et pour y parvenir, quelques éléments nous sont exigés.

  1. Comment éviter les blessures intérieures

a) Dieu doit être au centre de nos émotions, sentiments (Phil. 4 : 6 – 8) ;

b) S’accrocher à la parole de Dieu (Proverbes 4 : 20 – 23) ;

c) Ne jamais agir par procuration c’est-à-dire éviter d’être influencé (cfr Judas) ;

d) Etre responsable de ses actes, c’est-à-dire agir en toute conscience ;

e) Savoir se contenter de sa position nous évitera des pensées négatives qui ne peuvent rien changer dans notre vie. Donc, il faut plutôt travailler et réfléchir sur la réalité de notre devenir au lieu se faire des soucis ;

f) Avoir la culture du pardon pour vous épargner des blessures intérieures ;

g) Ne pas gérer la culpabilité, mais savoir demander pardon à son prochain ou à Dieu et croire à la miséricorde divine.

  1. Comment sortir des blessures intérieures

a) Identifier les causes de ces blessures ;

b) Reconnaître que seul Jésus-Christ qui peut nous redonner la paix du cœur ;

c) Présenter ces blessures avec sincérité à Jésus-Christ (2Chr. 7, 14);

d) Il faut oublier les choses anciennes. A la lumière de la bible, nous devons oublier les souvenirs des événements passés qui peuvent susciter en nous des soucis, des remords (Esaïe 43 : 18) ;

e) Demander pardon à Dieu (repentance, convection,…) ;

f) Chercher à vivre dans la sanctification par la grâce de Dieu ;

g) S’accrocher à la parole de Dieu comme modèle de vie (Prov. 4 : 20 – 23) ;

h) Savoir se contenter de sa position, car ni notre pensée ni notre raisonnement ne peuvent changer même un centimètre de notre vie. Donc, il faut plutôt travailler et réfléchir sur le comment sortir que de se faire des soucis.

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